La Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (Cemac) a obtenu en 2020, au terme d’une table ronde à Paris, 3,8 milliards d’euros pour mener 11 projets d’infrastructures en vue d’interconnecter ses capitales. Ces projets ont démarré à 80%. Pour les terminer et financer 13 autres grands projets, répartis en quatre axes, la Cemac va animer en novembre prochain, toujours à Paris, une autre table ronde pour lever 8,8 milliards d’euros, ont annoncé ses dirigeants vendredi 29 septembre à Brazzaville.
Selon les responsables de la Cemac qui se sont réunis ces quatre derniers jours dans la capitale congolaise, au titre de ce deuxième programme de projets, l’ambition des instances décisionnelles et de diversifier les sources de financement.Le professeur Michel Cyr Djiena Wemba, secrétaire permanent du Programme des réformes économiques et financières de la Cemac détaille les projets à financer : « Le premier axe, c'est de compléter le développement des infrastructures de base. L deuxième axe, c'est l’interconnexion électrique, en augmentant la production de l’énergie. Le troisième axe, ce sont les ports secs : il faut faire en sorte que les quelques ports que nous avons soient moins engorgés. Et, le dernier axe c’est la filière bois. Nous devons assurer un début de transformation de notre bois sur place ».Et Michel Cyr Djiena Wembou rassure les futures partenaires. « Ce ne sont pas des dons. Ce sont des PPP (Partenariat-public-privé) qui rapportent pour vous et pour nous. Et, même les prêts nous les prendrons sous forme concessionnelle suivant notre capacité d’endettement », indique-t-il.