Les membres du comité technique chargé du suivi de la mobilisation des financements et de la mise en œuvre des projets intégrateurs prioritaires de la Cemac sont actuellement en conclave à Brazzaville, dans le cadre de leur 7e réunion ordinaire. Prévus durer jusqu’au 29 septembre, ces travaux ont été convoqués «dans le but de faire le point de l’état de la mise en œuvre des 11 projets intégrateurs et de préparer la prochaine table ronde prévue en novembre 2023 à Paris pour la mobilisation des ressources dédiées au financement des projets intégrateurs au titre de la deuxième génération», a justifié lors de son discours d’ouverture Jean-Baptiste Ondaye, président du comité de pilotage.
Moment des travaux à la direction nationale de la BEAC. © D.R.
Si le ministre congolais de l’Économie et des Finances n’a pas manqué de rappeler que 80% des projets intégrateurs du premier programme ont effectivement démarré et enregistré des avancées notables, les travaux de Brazzaville permettront en effet de consigner les arguments à avancer lors de la présentation dans la capitale française des 13 nouveaux projets adoptés par les chefs d’État de la sous-région lors de leur 15e conférence. Sept de ces projets ont d’ailleurs fait l’objet d’une attention particulière de la part d’investisseurs lors de la récente mission de haut niveau de la Cemac à Paris, Bruxelles, Luxembourg et à Dubaï. «À n’en point douter, ces nouveaux projets apporteront une réponse adaptée à la problématique du développement durable, de l’intégration régionale et contribueront significativement à l’amélioration des conditions de vie de nos populations», déclaré le patron du comité de pilotage du Pref-Cemac.
Pour sa part, Pr Michel-Cyr Djiena Wembou, secrétaire permanent du Pref-Cemac, a informé que cette 7e réunion porteront également sur le Plan d’opérationnalisation de la stratégie d’import-substitution des produits du cru de la Cemac. Pour ce faire, le secrétariat permanent dont il a la charge à élaborer des propositions détaillées y relatives qui seront soumises à l’examen des participants avant leur transmission à la Commission de la Cemac. L’objectif de ce plan, a-t-il soutenu, est d’«aider les États à réduire de manière drastique et durable les effets des chocs économiques, financiers et environnementaux qui frappent la sous-région, et sortir la Communauté des déséquilibres macroéconomiques structurels».